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Accompagnement psychologique : écouter, comprendre et soutenir les émotions

L'essentiel de cet article... et 5 actions à faire au plus vite :

L’accompagnement psychologique permet aux résidents de déposer leurs peurs, d’exprimer leurs émotions et de traverser les étapes de la vie avec soutien.

Le valoriser sur votre site montre que vous prenez soin du vécu intérieur avec autant de sérieux que du corps.

Voici 5 actions concrètes pour bien le présenter :

  • Décrivez la mission du psychologue : Soutien individuel, entretiens d’adaptation, gestion du deuil ou des angoisses, présence en fin de vie… précisez les modalités.
  • Soulignez la confidentialité et la liberté : Indiquez que les résidents sont libres d’y recourir, selon leur besoin, dans un cadre intime et respectueux.
  • Montrez la valeur de l’écoute : Témoignez d’un regard retrouvé, d’un mot libéré, ou d’un mieux-être suite à quelques séances.
  • Associez les familles à ce soutien : Mentionnez que les proches peuvent aussi être accompagnés dans les moments de transition ou de difficulté.
  • Valorisez la présence régulière : Précisez la fréquence des visites du psychologue et son intégration dans l’équipe pluridisciplinaire.

Commencez par une image symbolique de dialogue ou d’écoute et un texte sur l’importance d’avoir quelqu’un à qui parler, vraiment.

Vous donnez une place précieuse à la parole et au ressenti.

Développons un peu...

Le service d'accompagnement psychologique en EHPAD propose un soutien professionnel qui reconnaît l'importance des enjeux émotionnels et relationnels liés au vieillissement et à la vie en institution.

À travers des entretiens individuels, des approches adaptées aux différents profils cognitifs, et une présence régulière intégrée à la vie de l'établissement, ce service offre aux résidents un espace d'écoute privilégié où ils peuvent exprimer leurs difficultés, élaborer leurs deuils successifs, et mobiliser leurs ressources psychiques pour s'adapter aux changements.

Cette démarche, s'intégrant dans une approche globale du bien-être, contribue significativement à prévenir la souffrance psychique et à maintenir l'équilibre émotionnel des résidents face aux défis spécifiques de cette étape de vie.

Pourquoi le soutien psychologique est vital en institution

Accompagner la transition et les ruptures multiples

L'entrée en EHPAD représente l'une des transitions les plus significatives dans la vie d'une personne âgée, cumulant plusieurs ruptures simultanées : perte du domicile et des repères familiers, bouleversement des habitudes quotidiennes, modification du réseau social, et souvent diminution brutale de l'autonomie décisionnelle.

Cette transition majeure, même lorsqu'elle est préparée et consentie, génère un processus de deuil complexe qui nécessite un accompagnement spécifique.

Le soutien psychologique offre un espace dédié où ce bouleversement peut être verbalisé, élaboré et progressivement intégré dans la continuité du parcours de vie.

Au-delà de la rupture initiale que constitue l'institutionnalisation, la vie en EHPAD est souvent jalonnée de pertes successives qui fragilisent l'équilibre psychique : dégradation progressive des capacités physiques ou cognitives, décès de proches ou de co-résidents devenus significatifs, ou encore renoncements imposés par les contraintes institutionnelles.

Face à cette accumulation de deuils qui caractérise souvent le grand âge, l'accompagnement psychologique représente une ressource essentielle pour éviter l'installation d'un syndrome de glissement ou d'états dépressifs parfois masqués derrière des manifestations somatiques ou comportementales.

Préserver l'identité et la continuité biographique

La vie en institution comporte un risque inhérent de dilution identitaire, la personne étant parfois réduite à son statut de résident ou de patient au détriment de la richesse de son histoire personnelle et de ses multiples appartenances sociales antérieures.

Cette menace sur l'identité, accentuée par la standardisation relative des espaces et des rythmes institutionnels, peut entraîner un sentiment profond de perte de soi particulièrement douloureux.

L'accompagnement psychologique, en offrant un espace où la singularité de chaque parcours est reconnue et valorisée, constitue un rempart essentiel contre cette dépersonnalisation potentielle.

Ce travail de préservation identitaire s'appuie notamment sur des approches narratives qui permettent de maintenir le fil conducteur autobiographique malgré les ruptures vécues.

Le psychologue aide la personne à intégrer cette nouvelle étape dans la cohérence de son histoire, à identifier les continuités malgré les changements apparents, et à maintenir ainsi un sentiment d'unicité et de permanence de soi.

Cette élaboration narrative s'avère particulièrement précieuse face au sentiment de fragmentation que peuvent induire les pertes successives et l'adaptation forcée à un nouvel environnement.

Répondre aux besoins émotionnels spécifiques

Le grand âge et la vie en institution génèrent des besoins émotionnels spécifiques souvent insuffisamment pris en compte dans l'accompagnement quotidien : besoin de reconnaissance de la souffrance liée aux pertes multiples, besoin d'expression des inquiétudes face à la dépendance croissante, besoin de maintenir une certaine maîtrise sur sa vie malgré les contraintes institutionnelles, ou encore besoin d'élaborer ses craintes face à la fin de vie.

Ces préoccupations émotionnelles, légitimes mais parfois difficiles à exprimer dans le contexte des soins courants, trouvent dans l'espace thérapeutique un lieu d'accueil et de reconnaissance essentiel.

L'accompagnement psychologique permet également de détecter et d'adresser des souffrances psychiques souvent sous-diagnostiquées chez les personnes âgées institutionnalisées : états dépressifs masqués par des plaintes somatiques, anxiétés chroniques considérées à tort comme normales à cet âge, ou encore traumatismes anciens réactivés par la vulnérabilité actuelle.

Cette vigilance spécifique aux manifestations parfois atypiques de la souffrance psychique chez la personne âgée permet une prise en charge précoce et adaptée, prévenant ainsi l'installation de troubles plus sévères ou leur expression à travers des comportements problématiques.

Organiser des entretiens accessibles et réguliers

Modalités adaptées aux différents profils

L'efficacité du service repose sur sa capacité à proposer des modalités d'entretien diversifiées et adaptées aux spécificités de chaque résident.

Pour les personnes préservées sur le plan cognitif, des entretiens formels dans un cadre dédié, s'appuyant sur des approches psychothérapeutiques classiques adaptées aux problématiques du vieillissement, peuvent être proposés.

Pour celles présentant des limitations cognitives ou sensorielles, des formats plus souples sont privilégiés : entretiens plus courts et plus fréquents, cadre spatial familier et rassurant, utilisation de supports non verbaux facilitant l'expression émotionnelle.

Cette diversification s'étend également aux approches théoriques mobilisées, aucune orientation unique ne pouvant répondre à l'ensemble des besoins : techniques issues des thérapies cognitivo-comportementales pour certains troubles anxieux, approches psychodynamiques pour l'élaboration des deuils complexes, méthodes inspirées de l'humanisme rogérien pour le soutien à l'adaptation institutionnelle, ou encore outils de la thérapie systémique pour travailler sur les dynamiques familiales bouleversées par l'institutionnalisation.

Cette pluralité d'outils, adaptés avec souplesse aux besoins spécifiques et aux préférences de chaque personne, garantit une réponse thérapeutique véritablement personnalisée.

Rythme et continuité du suivi

La régularité et la continuité du suivi constituent des facteurs déterminants de son efficacité.

Un cadre temporel clair est établi pour chaque résident bénéficiant d'un accompagnement, avec des rendez-vous programmés à intervalles adaptés à ses besoins spécifiques : suivi hebdomadaire intensif lors de phases critiques (adaptation initiale, dégradation significative de l'état de santé, deuil récent), espacement progressif vers un rythme bimensuel ou mensuel pour un soutien de maintien, ou encore interventions ponctuelles de réassurance face à des événements spécifiques.

Cette prévisibilité temporelle crée des repères structurants particulièrement précieux en contexte institutionnel, où le sentiment de maîtrise sur son emploi du temps peut être fragilisé.

La continuité relationnelle avec le même psychologue, même lors d'hospitalisations temporaires, renforce ce sentiment de sécurité et permet l'établissement d'une alliance thérapeutique solide – condition essentielle de l'efficacité du soutien.

Cette stabilité du cadre et de la relation contribue significativement à créer cet espace à soi psychique qui fait souvent défaut en institution, où la vie privée et l'intimité sont nécessairement restreintes par les contraintes collectives.

Cadre confidentiel et relation de confiance

La garantie d'une confidentialité rigoureuse constitue un pilier fondamental du service, particulièrement sensible en milieu institutionnel où la préservation des espaces d'intimité représente un défi constant.

Un engagement explicite est pris concernant les limites de cette confidentialité, précisant clairement les informations qui resteront strictement dans le cadre thérapeutique et celles qui, pour des raisons de sécurité ou de coordination des soins, pourront être partagées avec l'équipe pluridisciplinaire – toujours avec l'accord préalable du résident et dans une forme respectueuse de sa dignité.

Cette confidentialité garantie crée les conditions d'une relation de confiance unique, distincte des autres relations avec les professionnels de l'établissement.

Cet espace protégé permet l'expression de contenus souvent difficilement partageables ailleurs : sentiments ambivalents envers les proches ou les soignants, critiques concernant certains aspects de la vie institutionnelle, ou encore préoccupations intimes rarement abordées dans d'autres contextes.

La qualité de cette alliance thérapeutique, fondée sur une écoute authentique et non jugeante, constitue en elle-même un facteur thérapeutique puissant, restauratif d'une relation de confiance parfois mise à mal par les expériences antérieures de dépendance ou d'infantilisation.

Travailler sur les deuils, les changements, les adaptations

Accompagnement des deuils multiples

Les deuils multiples qui jalonnent le parcours des personnes âgées institutionnalisées constituent un axe central du travail psychologique.

Au-delà des deuils de proches, particulièrement fréquents à cet âge, d'autres pertes nécessitent un travail d'élaboration spécifique : deuil de certaines capacités physiques ou cognitives, deuil de l'indépendance antérieure, deuil du domicile et des objets investis, ou encore deuil de certains projets ou rôles sociaux significatifs.

L'accompagnement psychologique offre un espace où ces différentes pertes peuvent être reconnues, verbalisées et progressivement intégrées.

Ce travail s'appuie sur une connaissance approfondie des processus de deuil spécifiques au grand âge, qui présentent souvent des particularités : accumulation des pertes créant un deuil composé particulièrement complexe, réactivation de deuils anciens insuffisamment élaborés, ou encore manifestations atypiques du travail de deuil chez certaines personnes présentant des troubles cognitifs.

L'approche thérapeutique mobilise différentes modalités adaptées à ces spécificités : verbalisation des émotions liées aux pertes, ritualisation adaptée permettant de symboliser les transitions, ou encore recherche du sens et de la continuité malgré les ruptures vécues.

Soutien à l'adaptation institutionnelle

L'adaptation à la vie en EHPAD représente un défi psychologique majeur qui bénéficie particulièrement d'un accompagnement spécialisé.

Ce processus complexe implique de multiples ajustements : apprivoisement d'un nouvel environnement spatial et social, intégration de règles et routines collectives, établissement de nouvelles relations avec les soignants et les co-résidents, ou encore redéfinition de sa place et de son rôle dans ce nouveau contexte.

Le psychologue soutient activement ce processus en aidant la personne à identifier ses propres ressources adaptatives et à les mobiliser face à ce changement majeur.

Ce soutien inclut également un travail spécifique sur les résistances légitimes que suscite souvent l'institutionnalisation : sentiments de dépossession ou d'intrusion face aux soins, frustrations liées aux contraintes collectives, ou encore difficultés à trouver un équilibre satisfaisant entre vie privée et vie communautaire.

Plutôt que de viser une bonne adaptation définie de l'extérieur, l'accompagnement psychologique aide chaque personne à trouver sa propre façon d'habiter ce nouvel espace de vie, en préservant au maximum son identité et ses valeurs personnelles tout en composant avec les nécessités institutionnelles.

Préparation aux transitions et à la fin de vie

Face aux transitions prévisibles qui jalonnent souvent le parcours en EHPAD – changement d'unité suite à une dégradation de l'état de santé, adaptation à de nouveaux traitements ou équipements médicaux, préparation à une intervention chirurgicale – l'accompagnement psychologique joue un rôle préventif précieux.

Ce travail d'anticipation permet de réduire l'anxiété face à l'inconnu, de préparer mentalement les ajustements nécessaires, et de maintenir un sentiment de contrôle relatif malgré les changements imposés par l'évolution de la situation.

La perspective de la fin de vie, question existentielle majeure souvent présente mais rarement abordée explicitement, peut également trouver dans l'espace thérapeutique un lieu d'élaboration adapté aux besoins et aux croyances de chacun.

Sans imposer une réflexion systématique sur ce sujet délicat, le psychologue reste disponible pour accueillir les préoccupations qui émergent naturellement à ce propos : inquiétudes concernant la souffrance physique, préoccupations relatives aux proches qui resteront, désir de transmettre certains messages ou valeurs, ou encore questionnements existentiels face à cette ultime transition.

Cet accompagnement, toujours respectueux du rythme et des défenses psychiques de chacun, contribue souvent à apaiser des angoisses non exprimées et à favoriser une approche plus sereine de cette étape inévitable.

Intégrer la psychologie dans une approche globale du bien-être

Collaboration avec l'équipe pluridisciplinaire

L'efficacité du service psychologique repose largement sur son intégration harmonieuse dans une démarche pluridisciplinaire coordonnée.

Le psychologue participe activement aux réunions d'équipe, apportant un éclairage spécifique sur les dimensions émotionnelles et relationnelles souvent sous-estimées dans l'analyse des situations complexes.

Cette contribution enrichit la compréhension globale des comportements ou symptômes présentés par les résidents, évitant ainsi des interprétations réductrices exclusivement centrées sur les aspects médicaux ou fonctionnels.

Cette collaboration s'exprime également à travers des actions de sensibilisation et de formation auprès des équipes soignantes sur des thématiques spécifiques : repérage des signes de souffrance psychique chez la personne âgée, compréhension des mécanismes défensifs face à la dépendance, ou encore gestion des réactions émotionnelles intenses (colère, tristesse, anxiété).

Ces apports contribuent à développer une culture institutionnelle attentive à la dimension psychologique de l'accompagnement quotidien, où chaque membre de l'équipe, quelle que soit sa fonction, devient potentiellement un acteur de soutien psychologique dans ses interactions régulières avec les résidents.

Soutien aux familles et médiation relationnelle

L'accompagnement psychologique s'étend également aux familles, dont l'équilibre émotionnel et relationnel influence significativement le bien-être des résidents.

Des entretiens individuels ou familiaux peuvent être proposés pour accompagner les proches dans leurs propres processus d'adaptation : culpabilité fréquente liée à la décision d'institutionnalisation, deuil de la relation antérieure, anxiété face à la dégradation observée, ou encore épuisement émotionnel après un long parcours d'aidant.

Ce soutien, en allégeant la charge émotionnelle des familles, améliore indirectement la qualité relationnelle avec le résident.

Le psychologue peut également intervenir comme médiateur dans des situations de tension ou d'incompréhension entre résidents, familles et équipes soignantes.

Cette fonction de tiers permet souvent de dénouer des malentendus, d'expliciter des attentes implicites, ou d'aider à reformuler des demandes dans un langage plus recevable par chacun.

Cette médiation contribue à préserver ou restaurer des relations de confiance essentielles au bien-être psychologique du résident, qui souffre particulièrement des conflits entre les personnes significatives de son entourage.

Prévention et détection précoce des troubles psychiques

Au-delà de l'accompagnement thérapeutique individuel, le service développe une approche préventive visant à identifier précocement les situations de vulnérabilité psychologique.

Cette vigilance s'exerce particulièrement lors de périodes reconnues comme à risque : phase d'adaptation initiale à l'institution, suite d'une hospitalisation déstabilisante, annonce d'un diagnostic grave, perte d'un proche significatif, ou encore détérioration notable des capacités.

Des entretiens d'évaluation préventifs sont proposés systématiquement dans ces contextes pour détecter d'éventuels signes de décompensation et intervenir avant la cristallisation de troubles plus sévères.

Cette dimension préventive s'appuie également sur des actions collectives : groupes de parole thématiques, ateliers de gestion du stress ou d'expression émotionnelle, ou encore séances d'information sur des sujets touchant au bien-être psychologique.

Ces approches groupales, complémentaires au suivi individuel, permettent de normaliser certaines réactions émotionnelles, de développer des stratégies d'adaptation partagées, et de créer des liens de soutien mutuel entre résidents confrontés à des défis similaires.

Cette dimension collective contribue à créer une culture institutionnelle où l'attention au bien-être psychologique devient une préoccupation partagée et où l'expression des difficultés émotionnelles est légitimée plutôt que stigmatisée.

Témoignages : l'effet libérateur d'une écoute sincère

La parole des résidents

Au début, j'étais réticente à l'idée de voir un psychologue - à mon âge, je pensais avoir traversé suffisamment d'épreuves pour me débrouiller seule.

Et puis, après trois mois ici, je me sentais tomber dans un trou noir sans pouvoir en parler à ma famille - je ne voulais pas les inquiéter, ils avaient déjà tant fait pour moi.

La première fois que j'ai rencontré la psychologue, j'ai pu enfin dire tout ce que je gardais pour moi : ma colère d'avoir dû quitter ma maison, ma peur de devenir un fardeau, ma tristesse de voir mes capacités diminuer.

Pouvoir exprimer ces sentiments sans craindre de blesser ou d'inquiéter quelqu'un a été comme ouvrir une valve de pression.

Ce n'est pas magique, mes difficultés sont toujours là, mais je ne me sens plus écrasée par elles.

Ces rendez-vous sont devenus essentiels pour moi, un espace où je peux être entièrement honnête sur ce que je traverse. Jeanne, 92 ans

Après mon AVC, quand je me suis retrouvé ici, à moitié paralysé et incapable de m'exprimer clairement, j'ai traversé une période très sombre.

Je ne voyais plus aucun sens à continuer.

Le psychologue a été le premier à vraiment prendre le temps de m'écouter malgré mes difficultés d'élocution, à chercher à comprendre au-delà des mots que je peinais à prononcer.

Il ne m'a pas offert de faux espoirs ou de consolations superficielles - il a simplement reconnu l'ampleur de ce que je traversais.

Peu à peu, nos échanges m'ont aidé à redéfinir ce que pouvait être une vie digne malgré mes limitations.

Ce n'est pas que j'ai accepté ma situation - je la déteste toujours - mais j'ai trouvé une façon de vivre avec elle sans être constamment rongé par l'amertume.

C'est un équilibre fragile, et nos rencontres régulières m'aident à le maintenir. Robert, 84 ans

Le témoignage des familles

Lorsque ma mère est entrée en EHPAD suite à sa maladie d'Alzheimer, notre relation s'est considérablement tendue.

Je me sentais dévorée par la culpabilité, et elle alternait entre reproches et dépendance excessive.

Les entretiens familiaux avec la psychologue nous ont permis de dénouer ce qui se jouait entre nous.

Elle nous a aidées à voir comment nous nous enfermions mutuellement dans des rôles - moi dans celui de la fille qui abandonne, ma mère dans celui de la victime - qui ne nous permettaient plus de vraiment nous rencontrer.

Progressivement, nous avons pu aborder plus directement nos peurs et nos regrets, et retrouver une forme de complicité que je croyais perdue.

Ces entretiens m'ont également aidée à comprendre que prendre soin de notre relation impliquait aussi de prendre soin de moi-même et de mes limites.

Aujourd'hui, même si la maladie progresse, nos moments ensemble sont plus apaisés et authentiques. Fille d'une résidente

Mon père a toujours été un homme fier et indépendant.

Son entrée en EHPAD après une chute grave a provoqué chez lui un effondrement psychologique que nous n'avions pas anticipé.

Il refusait de s'alimenter, repoussait les soins, et nous accusait de l'avoir abandonné.

L'équipe nous a proposé un suivi psychologique, pour lui mais aussi pour nous en tant que famille.

Ces entretiens nous ont permis de comprendre que son comportement était l'expression d'un profond sentiment de perte de contrôle et de dignité.

La psychologue a travaillé avec lui sur la redéfinition de zones d'autonomie possibles malgré ses limitations physiques, et avec nous sur la façon de l'accompagner sans le surprotéger.

Elle nous a également aidés à reconnaître et à exprimer notre propre chagrin face à ces changements.

Ce double accompagnement a progressivement transformé la situation.

Mon père a retrouvé une forme d'équilibre, et nous avons appris à l'accompagner d'une façon qui respecte davantage qui il a toujours été. Fils d'un résident

Le regard des professionnels

En tant que médecin coordonnateur, j'observe régulièrement comment l'accompagnement psychologique transforme notre compréhension et notre prise en charge des résidents.

Madame Laurent présentait des douleurs chroniques résistantes aux traitements conventionnels et une insomnie persistante.

Les entretiens psychologiques ont révélé que ses symptômes s'intensifiaient significativement aux dates anniversaires du décès de son mari, aspect que notre évaluation médicale standard n'avait pas identifié.

Cette compréhension plus profonde nous a permis d'adapter notre approche thérapeutique en intégrant cette dimension émotionnelle.

Plus généralement, la collaboration étroite avec notre psychologue enrichit considérablement notre vision des situations complexes, nous rappelant constamment que derrière chaque symptôme ou comportement se trouve une personne avec son histoire singulière, ses mécanismes d'adaptation, et ses besoins émotionnels spécifiques. Dr.

Martin, médecin coordonnateur

Le travail du psychologue impacte positivement notre pratique quotidienne de soins.

Pour Monsieur Dubois, qui manifestait une opposition systématique aux soins d'hygiène, les entretiens psychologiques ont permis de comprendre que ces moments réactivaient des traumatismes anciens liés à une hospitalisation dans son enfance.

Cette compréhension nous a amenés à modifier significativement notre approche : préparation verbale plus détaillée, maintien d'un contrôle partiel sur le déroulement des soins, et adaptations spécifiques de notre langage corporel.

Ces ajustements, guidés par la compréhension psychologique de sa situation, ont transformé des moments de conflit quotidien en interactions beaucoup plus sereines.

Au-delà des situations individuelles, les formations et conseils du psychologue nous aident à développer une sensibilité plus fine aux dimensions émotionnelles et relationnelles de notre travail, enrichissant profondément le sens que nous y trouvons. Sophie, infirmière référente

Pourquoi il est important de parler du service d'accompagnement psychologique sur le site Internet de votre EHPAD ?

Intégrer la présentation de votre service d'accompagnement psychologique dans votre communication digitale constitue un choix stratégique qui valorise l'approche globale et attentionnée de votre établissement.

Ce service, fondamental mais encore insuffisamment mis en avant dans de nombreux EHPAD, témoigne de votre reconnaissance de l'importance des dimensions émotionnelles et relationnelles dans la qualité de vie des résidents.

Les bénéfices concrets pour votre établissement

  • Différenciation qualitative dans un secteur concurrentiel : Un service psychologique structuré et intégré constitue un marqueur distinctif témoignant de votre vision complète du bien-être, attentive aux besoins psychiques souvent négligés au profit des seuls aspects médicaux et fonctionnels.
  • Réponse aux préoccupations des familles concernant l'adaptation : Les proches s'inquiètent légitimement du choc émotionnel que représente souvent l'entrée en institution.

    Présenter ce service les rassure immédiatement sur votre attention portée à cette transition majeure et à son impact psychologique.

  • Signal fort sur votre approche non médicamenteuse : Dans un contexte de préoccupation croissante concernant la surmédication des personnes âgées, particulièrement pour les troubles psycho-comportementaux, mettre en avant cette alternative thérapeutique témoigne de votre engagement dans des approches complémentaires à la seule réponse médicamenteuse.
  • Image d'un établissement attentif à la dimension relationnelle : Ce service illustre concrètement votre compréhension que la qualité de vie en institution repose en grande partie sur des facteurs relationnels et psychologiques, au-delà des seules conditions matérielles ou du niveau de médicalisation.
  • Valorisation de votre approche préventive : Mettre en avant ce service souligne votre engagement dans une démarche préventive qui identifie et adresse les difficultés psychologiques avant qu'elles ne se transforment en troubles plus sévères ou en comportements problématiques.

En intégrant l'accompagnement psychologique dans votre communication, vous transmettez un message subtil mais puissant sur les valeurs qui animent votre établissement : reconnaissance de la complexité émotionnelle du vieillissement institutionnel, attention portée à la préservation de l'identité et de la dignité malgré les pertes, et engagement dans une approche véritablement holistique qui considère la personne âgée dans toutes ses dimensions, y compris dans sa vie intérieure et ses besoins relationnels.

Ces priorités, concrétisées par votre service d'accompagnement psychologique, résonnent profondément chez les familles en quête d'un lieu de vie où leur proche sera accompagné avec sensibilité et profondeur, au-delà des soins essentiels.

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